Feel it !




Paroles et musique de Dan Speerschneider
un album pour célébrer la vie ;-)

PARCOURS

À Propos de Dan Speerschneider


Tout parcours prend place dans et en tant que l'atemporelle Présence que nous sommes et ne définit donc en rien ce que nous sommes vraiment. Cette page peut donc sembler totalement incongrue sur ce blog dont le seul objet est de pointer vers notre véritable nature impersonnelle. 

Mais comme de nombreuses personnes ont insisté pour qu'il y ait une telle page, la voici. Le corps mental a bien ses propres idiosyncrasies, son histoire, ses résonances particulières et ses singularités qu'il n'y a pas lieu de nier.

Quelques remarques liminaires.

Tout parcours mis en mots est tracé de façon complètement abusive et pourrait insidieusement faire croire ici que les expériences, rencontres, pratiques et savoirs relatifs acquis seraient "le" chemin obligé du retour vers le Soi. Or, il n'y a ni chemin particulier ni chaîne causale menant à l'éveil de notre vraie nature omniprésente.

De plus, je vous épargne ici les épisodes sombres de souffrance morale, de traversées du désert, d'orgueil démesuré, de conflits, de violence, d'avidité, de deuils et de toute la gamme des expériences de séparation qui ont aussi fait partie de ce parcours de vie. Et pourtant, tout autant que les éclosions lumineuses, les diverses pratiques et enseignements ainsi que la rencontre avec le maître, ces pièces moins reluisantes sont essentielles au puzzle. Sans elles, nous n'aurions pas toutes ces rencontres avec les murs de la réalité qui sont souvent le cœur du véritable enseignement. L'impuissance a bien été pour moi, la porte la plus directe vers la réalité. (Voir article : "De la grâce des murs" du 31/07/2014). Et, d'un point de vue profond, la souffrance c'est toujours l'Amour qui se cherche.

Le jour de mon 7ème anniversaire, alors que j'étais en train de jouer dehors dans l'herbe de la cour de notre immeuble de Copenhague, aux premiers rayons chauds d'un soleil printanier, je fus saisi par un silence d'une densité incroyable. Je réalisais que j'étais conscient d'être conscient, et me mis à réfléchir sur la notion du temps, sur la vie et la mort. "Aujourd'hui j'ai 7 ans et l'année prochaine j'aurais 8 ans" me disais-je, mais, au cours de cette réflexion que je poussai jusqu'au bout, je réalisai soudain, avec stupéfaction que le temps n'existait pas réellement et que le Maintenant qui se vivait en cet instant serait toujours le même Maintenant dans lequel apparaîtrait le 8 ème anniversaire. Tout était déjà là, dans ce simple constat émerveillé de l'enfant. Je ne fis pas part de cette découverte à mes parents mais me fit la promesse de ne jamais oublier cela, et cependant l'ultime réalité sembla se voiler à nouveau. 

À l'âge de neuf ans, je quitte avec ma famille le Danemark natal et nous nous installons dans le sud de la France. Au cours de l'enfance et de l'adolescence plusieurs expériences d'unité bouleversante avec la nature et les situations ont lieu dans un contexte non religieux. Elles ont certainement contribué à instiller à la fois un pressentiment et une puissante nostalgie de l'unité.

Je cherchais des réponses mais à cause d'un imaginaire et d'un environnement limité, je croyais pouvoir les trouver au travers de l'accumulation des connaissances. J'ai donc fait des études de Sciences Politiques et obtenu une Maîtrise de Philosophie à Paris. Néanmoins, cette quête de la compréhension du monde et de la vie au travers des études universitaires - bien que fort stimulante sur le plan intellectuel - ne faisait que raviver ma soif de l'unité tant de fois pressentie. Je compris très vite que l'accumulation de savoirs était une quête sans fin qui ne pourrait jamais emplir mon cœur.

Avec la musique je vivais spontanément cette immersion dans l'unité. La voie de la musique et du chant, par ce qu'elle réveillait en moi, semblait s'accorder de façon tellement plus directe avec ma sensibilité. Je suivis donc cette intuition, au grand dam de mon entourage et, renonçai à une "carrière prometteuse" de formateur en stratégie et analyse financière chez IBM.

En 1991, j'entre dans les chœurs de l’Opéra de Paris, où je travaille encore aujourd’hui.

Avec la pratique du chant lyrique, auprès d'un grand maître - Nicolai Handjiev - j'ai réalisé à quel point la révélation du son juste exige une remise en question totale de nos conditionnements psycho-corporels. Tout enseignement d'un art traditionnel comme le chant lyrique pointe in fine vers un lâcher prise des tensions égotiques, pour laisser émerger le geste juste. Un tel enseignement basé sur le ressenti et sur un équilibre subtil entre mise en tension musculaire et un abandon de tout vouloir personnel, révèle à sa façon une attention sans efforts qui n'est pas sans rappeler l'éveil en nous de la conscience non duelle. Lorsque l'émission du son est parfaite, il n'y a aucun effort égotique, mais un équilibre et une plénitude vibratoire qui élimine toute frontière entre un dedans et un dehors. Avec le recul, je réalise à quel point cet enseignement a été proche en essence de celui de Krishna à Arjuna sur l'action dans la non action. Sauf qu'évidemment, une fois que j'arrêtais de chanter le sentiment de séparation reprenait.

Après quelques années de carrière soliste de ténor, j'ai élaboré une approche mêlant l’enseignement du chant lyrique avec une approche psycho-corporelle et holistique. J'ai une grande joie à enseigner encore aujourd'hui et entendre une voix éclore me touche au-delà de tout. 

En tournée avec l'opéra de Paris pour l'Exposition Universelle à Séville en 1992, une partie du décor d'Otello s'effondre à 10 m de hauteur. Ce drame, qui fit une morte et de nombreux blessés graves parmi mes amis dans le chœur, eut paradoxalement l'effet immédiat d'éveiller en moi cette conscience atemporelle complètement indépendante du corps mental et du monde pendant une assez longue période. Les blessures qui s'en suivirent me forcèrent également à suivre de nombreuses voies corporelles et psychocorporelles (psychothérapie, méthode Feldenkrais, tai chi, fasciathérapie, rebirth, rêve éveillé libre, diverses techniques de toucher thérapeutique et de massage…).

Pendant une dizaine d’années, j'ai surtout eu la chance d'explorer de façon hebdomadaire avec Brigitte Froger la technique Alexander sur un mode très ludique et créatif. Ce qui se révélait lors de cette pratique, en dehors de la découverte d'un nouveau corps de sensibilité et de fluidité, c'était encore la Présence atemporelle dans laquelle les sensations et les gestes vont et viennent. Finalement, mais ce n'est que plus bien plus tard que je l'ai réalisé, c'est toujours la même Présence atemporelle qui se révèle encore et encore, jusqu'à ce qu'il soit réalisé que c'est Cela que nous sommes ultimement.

Parallèlement, en 1994, la rencontre avec Frédéric Moreau, ostéopathe-éveilleur à Aix en Provence, me fait découvrir l'incroyable pouvoir de dénouement des nœuds émotionnels par le biais de ses paumes écouteuses et guérisseuses. Avant la première séance avec lui, j'étais dans un état de désespoir profond, suite à une violente rupture amoureuse. Deux heures après, je suis sorti dans les rues d'Aix en Provence dans une sorte d'état de joie extatique qui dura trois jours. Depuis ce jour-là, je mis un terme définitif à la psychothérapie et à toute thérapie conventionnelle. Ce brusque contraste entre le sentiment de manque extrême et l'émergence d'une plénitude sans nom eut pour effet de me persuader qu'il y avait une issue définitive à la souffrance. 

Pendant de nombreuses années en sa présence douce et silencieuse, la boîte de Pandore des prétentions et des émotions cachées remontent, se dissolvent et révèlent du coup, avec encore plus d'acuité, ce même espace sans demande et sans peurs. Son "enseignement" est spontané, simple, joyeux, basé sur le ressenti. Parmi la centaine de personnes que j'ai dû envoyer chez lui depuis, la plupart vivaient également des guérisons ou de prises de conscience étonnantes. En sa présence, son absence d'ego ravive la Présence impersonnelle jusqu'à l'incandescence. Le Silence non duel de cette présence impersonnelle est bien le véritable guérisseur. Dans la tradition bouddhiste on appelle cela la médecine ultime du champ de félicité de la Vacuité. Et vous êtes Cela. 

En 1995, la découverte d'un livre de Krishnamurti ("La première et la dernière liberté") met une fin brusque à mes lectures de la philosophie occidentale. Je rencontre enfin une voix qui exprime de façon simple ce que je ressentais depuis toujours sans avoir les mots pour l'exprimer. Pendant trois ans, j'applique quotidiennement son invitation à être attentif sans jugement à tout ce qui apparaît en moi (les mécanismes psychologiques, le fonctionnement du corps-mental) et autour de moi, et ma vie en est profondément bouleversée. 

Une voie spirituelle sans religion ou tradition particulière s'esquisse et devient, sans que je m'en rende bien compte, le cœur de ma vie.

Le 1er juin 1998, au cours d'une lecture à une amie d'un texte de Krishnamurti sur le silence (Carnets), le Silence se transpose en moi et partout autour de moi. Plus de séparation entre un intérieur et un extérieur. Je suis projeté dans une dimension hors du temps et de l'espace. Peut-être parce que j'y avais goûté tant de fois déjà, à moindre intensité, il n'y a alors aucune résistance et cela s'approfondit au point que le corps devient caisse de résonance pour un feu d'artifice énergétique et des larmes de gratitude. Je bascule dans une unité bouleversante avec tout ce qui est. Mais cette fois, l'expérience dure plus de six mois. Durant cette période, un enseignement silencieux et vibratoire prend place de façon très intense, plusieurs heures par jour pendant lesquelles je ne peux que me laisser faire et mettre le corps à l'arrêt. Même si je ne comprends rien à ce qui se passe, je m'abandonne totalement à Cela. Il me semble qu'une Intelligence absolue opère et m'enseigne de façon silencieuse ce que j'avais toujours cherché sans le savoir. Cet apparent réaccordage vibratoire semble au gré des mois transmuter la fréquence vibratoire même du corps. 

Lâchant alors toute ambition de faire une carrière de soliste à l’opéra, naît spontanément l'élan de guérir les gens en souffrance. Naissent alors une activité de guérisseur, de thérapeute psychocorporel et d’accompagnement d'êtres en fin de vie, pour partager cette vibration par une sorte d'accordage qui se manifeste apparemment par les paumes ou la simple présence silencieuse à l'autre. 
La seule chose que je me suis dite alors, sans avoir aucune idée de la nature de Cela qui se manifestait avec autant de puissance et de douceur à la fois, était que ma vie devait être au service de cette Intelligence.

Des chansons sont venues à la guitare pour rendre grâce à cet indicible, et un CD (Éclosions) est né de cet élan en 2005. 

À partir de 2000, je découvre également une parfaite résonance entre mon vécu intérieur et l’enseignement du Shivaïsme du Cachemire au travers des textes traditionnels comme le Vijnana Bhairava Tantra, de l’enseignement inspirant de Daniel Odier puis surtout celui, très direct d’Éric Baret. 

Le yoga d’Éric Baret, bien plus qu’une sorte de «gymnastique pour un mieux-vivre est une véritable invitation à mourir à soi-même". L’accent y est mis sur l’écoute des restrictions corporelles afin de transposer cette écoute impersonnelle dans toutes les situations de la vie quotidienne et révéler ce qui est toujours là. Son enseignement sans concessions, excelle à démonter les pièges du mental avec un humour noir souvent décapant et trouve en moi un écho profond.

Après avoir été longuement accompagné et "formé" par Frédéric Moreau, je commence en 2002 à animer régulièrement des stages (de we et de 9 jours) de connaissance de soi, basés sur des expériences pratiques, des jeux de révélation, l'exploration des croyances limitantes et le ressenti silence. Une belle aventure qui a duré une dizaine d'années.

Mais en 2009, la découverte du livre « Je suis » de Maharaj Nisargadatta est un choc. Avec l'inflexible invitation de Frédéric Moreau, mon maître, je suis bien obligé de reconnaître que malgré toutes mes expériences d'éveil à l'unité et toutes ces belles pratiques, je n'ai pas réellement mis fin à ma recherche, ni à mon sentiment d'incomplétude. Je m'étais réfugié dans une sorte d'ego spirituel subtil, basé sur mes nombreuses expériences et les capacités de guérison et d'accompagnement qui qui s'étaient spontanément développées au cours de ces années. 

Les histoires à propos de l'éveil sont bien l'obstacle principal à la simplicité du véritable éveil. Au final, je continuais à me considérer comme une personne séparée ayant eu des expériences d'éveil et qui se connectait et se déconnectait du Silence. La souffrance qui continuait à sourdre sous différents aspects dans ma vie d'homme, n'était qu'une expression de cette ignorance fondamentale. Je n'avais pas répondu de façon définitive à la question "Qui-suis-je" qui allait désormais devenir le cœur de ma recherche.

Guidé par la confiance absolue en mon maître, et par l'enseignement radical et non duel de Nisargadatta Maharaj, commence alors une période intense et quotidienne d'investigation du Soi. Tous les jours, dés que je dispose d'un peu de temps, je ramène l'attention sur le Je suis, être et je demeure en Silence et goûte à cette simple joie d'être. 

En parallèle, je commence une étude contemplative des textes de l'Advaïta Vedanta, les 10 Upanishad majeures, la Bhagavad Gita, le Vasishta Yoga, et de nombreux pointeurs non duels de l'Inde ou d'Occident, plus modernes comme Atmananda Krishna Menon, Ramana Maharshi, Jean Klein pour ne citer qu'eux. Je suis également touché par l'expression non duelle chez Maître Eckhart de la tradition chrétienne et rhénane, de Rumi ou de Hallaj et de l'expression non duelle chez les soufis, de textes du bouddhisme du Chan ou du Zen non duel. 

Me connaître moi-même devient mon seul désir. 

Parallèlement, la découverte de l'enseignement tellement simple et dénué de toute référence religieuse de la Vision Sans Tête de Douglas Harding a été une véritable aubaine. Ces pratiques quotidiennes de retournement à 180 degrés de la flèche de l'attention vers ce qui perçoit ont certainement contribué à m'installer de plus en plus dans cette atemporelle présence et à la transposer peu à peu dans de plus en plus de situations de vie.

En 2012, toute recherche s’effondre en douceur, sans roulement de tambours ni extase. Simple évidence de n'avoir jamais cessé d'être Cela et que Cela n'a absolument rien à voir avec un quelconque parcours, ni rien de perceptible ou de concevable. D'ailleurs, je n'en parle même pas à mon maître Frédéric Moreau, qui lors de notre premier déjeuner deux mois après l'éclosion de cette évidence, me dit simplement au détour d'une phrase : "Ah, alors toi aussi" avec son accent aixois et son inimitable sourire. Rien n'a été atteint. Je me suis simplement rendu compte que la Présence éveillée avait toujours été là, vivait au travers de moi, de toute créature et de toute chose et que c'était Cela que j'étais ultimement. On appelle communément Cela l'éveil, parce que le rêve de l'identification à une personne séparée s'arrête. Mais du point de vue de l'ultime réalité, quand le rêve cesse, il n'y a plus de noms, c'est juste Cela.

La vie et l'exploration prend alors une saveur nouvelle. L'activité d'accompagnant et de thérapeute psychocorporel s’imprègne naturellement de l’intime conviction que nous sommes déjà ce que nous cherchons et, que l'oubli de notre véritable nature, est la source de toute souffrance psychologique. 

Je propose désormais un accompagnement non duel pour découvrir notre vraie nature, et laisser toute résistance mentale ou émotionnelle se référer à cet espace silencieux que nous sommes. Cet accompagnement se fait à Paris ou par Skype ou téléphone.

Je partage également la Présence non duelle que nous sommes lors de rencontres bimensuelles chez moi à Paris (gratuit ou participation en conscience) que l'on peut suivre désormais par vidéoconférence sur zoom (gratuit) ou en province pour des stages de w-e. et des retraites de 9 jours.

Dans cette approche, deux grandes voies non duelles, la voie de la connaissance (de la discrimination) et la voie de l'amour (de l'unité ou du senti), s'articulent ensemble pour que l'expérience directe de notre vraie nature soit non seulement comprise et réalisée, mais puisse également descendre dans le cœur et se transposer dans le chaos du quotidien en relation avec le monde et les autres et imprégner progressivement toute expérience.



8 commentaires:

  1. Merci Dan pour ce partage riche qui résonne et me donne envie de partager ici ou ailleurs la présence, être, avec ce qui est! De tout coeur! Murielle nomade inspirée!

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  2. Je suis très touchée par ton Ouverture ...de coeur et tout ce chemin parcouru, d'implications et d 'engagement......Je me reconnais...dans le chercheur Tes expériences.et états altérés de conscience.... Lu les mêmes auteurs*** les maitres etc.....Aujourd'hui il me semble qu'il n*y a plus que la Présence*.....qui me ramène au Centre*... dans la légèreté et la Joie au quotidien...malgré les vagues*** Krishnamurti* Eckhart Tollé Byron Katie etc..et.Dan Speerschneider* Toute ma Grâtitude* je vous suis sur Facebook Merci infiniment... de tout coeur
    Toute ma grâtitude Dan

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Merci Dan pour partager avec autant de simplicité et de sincérité. Beau parcours qui résonne. Même si, comme vous le dites, tout parcours prend place dans l'atemporelle présence...

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  5. 2 juillet 2019
    Bonjour José et Dan,

    M’est-il permit de laisser à votre bon jugement ce grand texte ci-dessous qui peut-être trouvera preneur sur vos blogs respectifs ?
    Merci pour votre excellent travail à tous les deux pour la diffusion indéfectible de la connaissance ou pour mieux dire de la reconnaissance de notre vraie nature.

    Salutations cordiales,
    Jean St-Onge Montréal, Canada jeanstonge2019@gmail.com


    Un des écrits les plus fameux que représente de manière saisissante ce retournement vers l’intérieur, fondement de la Vision.
    Dans cette page des Confessions, l’une des plus célèbres, Augustin renvoie à son expérience de Dieu au jardin de Milan, un Dieu présent au-dedans de l’homme en son cœur.

    Bien tard je t’ai aimée,

    ô beauté si ancienne et si nouvelle,
    bien tard je t’ai aimée !
    Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
    et c’est là que je te cherchais,
    et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
    pauvre disgracié, je me ruais !
    Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
    elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
    si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !

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    1. Merci Jean de votre bel écho et pour ce texte merveilleux de St Augustin :
      Bien tard je t’ai aimée,

      ô beauté si ancienne et si nouvelle,
      bien tard je t’ai aimée !
      Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
      et c’est là que je te cherchais,
      et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
      pauvre disgracié, je me ruais !
      Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
      elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
      si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !

      je vous invite à lire l'excellent livre de mon ami José Leroy, Le Saut dans le Vide où il évoque nombre d'occurences de l'invitation à se retourner chez des poètes, des mystiques et des sages...

      Mais la formulation géométriquement parfaite, si j'ose dire, vient bien de Douglas Harding qui simplfie au maximum l'équation du retournement en y invitant par un geste, sans paroles compliquées ou poétiques, par une expérience si directe et dépouillée qu'il faut presque être malhonnête pour ne pas voir sa vraie nature avec sa pratique...

      Belles éclosions à vous Jean

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  6. Bonjour Dan, Merci pour ce partage..
    Le contenu de ton témoignage me fait penser à l enseignement DU COURS EN MIRACLES??
    Christine.

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  7. Merci pour ce partage qui résonne profondément ...

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